jeudi 19 août 2010

mardi 17 août 2010

Une plaque contre l'oubli

Un an après le meurtre de Dorian Bambara, une manifestation blanche était organisée hier par ses proches. Une plaque commémorative a été posée par la mairie.

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Pour que la mort de Dorian Bambara ne reste pas qu'un fait divers, une manifestation blanche était organisée hier midi quai Sainte-Croix. photos fabien cottereau

Hier midi, environ 200 personnes vêtues de blanc, symbole de pureté et de non-violence, se sont rassemblées en la mémoire de Dorian Bambara, jeune homme de 23 ans, tué il y a un an jour pour jour, quai Sainte-Croix.

Dorian, avait la double nationalité française et burkinabaise. C'est donc une foule de tous horizons qui s'est unie pour lui rendre hommage. Après le dépôt de gerbes sur les lieux du drame, ses proches ont rappelé le geste d'altruisme qui l'a conduit à sa perte. À la sortie d'une boîte de nuit, il avait voulu porter secours à son ami Greg, victime d'une agression à coups de couteau. Il a alors été égorgé.

Pour son père, Moumouny Bambara, « c'est un jour important car justice n'a toujours par été rendue. Il faut continuer à se mobiliser pour ne pas tomber dans l'oubli. »

« Donner un sens à sa mort » Un peu plus tard, autour des banderoles, sur les marches du conservatoire, une plaque commémorative est déposée par la mairie. Un symbole important pour la famille, qui voit là son premier souhait exaucé : « On est étonné que la promesse ait été tenue », confie Cédric Bambara, 28 ans, le frère de Dorian. Il est également président de l'association « Dorian Bambara », fondée il y a un an, afin de lutter contre la violence chez les jeunes.

« Dorian, ne supportait pas le déchaînement de violence, il ne pouvait rester passif, il s'interposait lors des bagarres », témoigne sa mère Josiane.

Beaucoup de jeunes sont présents. Saly est venue avec sa mère de Libourne. À 28 ans, elle a connu Dorian petit, et n'arrive pas à réaliser. « Je ne pensais pas qu'on ne se reverrait plus. » De près ou de loin, ses amis sont très touchés : « Il n'y a pas de mot pour décrire ce que l'on ressent. »

Ces jeunes investis, c'est aussi ce qui a touché la municipalité. « Ils ont vécu ce drame et, aujourd'hui, veulent en faire un combat », souligne Muriel Parcelier, maire adjointe du quartier Bordeaux-Bastide, venue représenter la mairie et « à titre personnel ». « Le maire a voulu soutenir ces jeunes qui s'impliquent dans un combat contre la violence et tentent de mieux le comprendre. » Un combat pour trouver des solutions, « main dans la main » avec les autorités, c'est ce qui motive aussi Josiane Bambara.

Lutter contre la violence À la suite de ce drame, les autorités avaient pris des mesures significatives. « À la sortie des boîtes de nuit, ça se relâche un peu, il faudrait plus de surveillance, pointe Cédric. Mais, les heures de fermeture ont été repoussées à 5 heures pour coïncider avec le premier tram. C'est déjà ça. »

Pour le maire de Montussan, Claude Arnathau, les actions municipales manquent : « Je regrette que ce genre d'actes gratuits se perpétue, ça manque de sévérité. »

L'émotion est encore palpable lorsque la mère de Dorian prend la parole. Elle compte aujourd'hui mener à bien un projet de Journée contre la violence chez les jeunes. Et son fils d'ajouter : « On pense aussi à des stages et à faire de la prévention dans les écoles et à la sortie des boîtes. »

Un autre projet est en marche pour continuer à faire vivre la mémoire de Dorian : la construction d'un dispensaire dans le village natal de son grand-père au Burkina Faso. « Il était enchanté de découvrir ses origines », raconte son père. Après deux voyages, il s'était engagé dans cette action humanitaire avec l'association « Tiemoko solidarité Aquitaine Burkina ». Un dispensaire qui devrait peut-être porter son prénom pour que le travail solidaire de Dorian vive dans ses deux pays. « Il faut maintenir ce qui a été commencé, ce serait dommage d'abandonner », ponctue Cédric.

Renseignements : http://dorian-asso.fr


mercredi 4 août 2010

Manifestation le 16 aout 2010

Salut Dorian

Il y a bientôt un an, victime d’un acte gratuit, stupide et barbare, alors
que tu venais au secours à ton ami Greg, tu quittais cette vie que tu
aimais tant, laissant tes proches dans le désespoir.

Un jour peut être, la douleur s’estompera, et nous espérons que grâce
aux initiatives de l’association DORIAN, la cicatrice laissée dans nos
cœurs et le prononcé de ton nom nous apporterons espoir et réconfort.
C’est en tout cas la volonté affichée par tes parents et tes amis, cet
espoir qui nous permet de tenir debout
Non ta mort ne restera pas un simple fait divers sordide.

L’association qui porte ton nom s’est réunie le 28 juillet.
Nous avons décidé un certain nombre de choses, et notamment celle
d’organiser pour l’anniversaire de ta mort une manifestation sur les lieux
du drame le 16 Aout à 12 h Quai St Croix.

Nous y invitons tous tes amis, toutes les personnes qui se sentent
concernées par la lutte contre la violence, la barbarie et l’indifférence.
Nous y invitons les médias afin que soit rappelé les conditions tragiques
de ta mort, mais aussi pour dire que ta disparition nous donne une force
extraordinaire pour engager et poursuivre des actions.

C’est ainsi qu’à Garango, village natal de Tiémoko ton grand-père, et par
l’intermédiaire de l’association TIEMOKO, nous soutenons et œuvrons
pour la création d’un dispensaire qui portera ton nom, « DORIAN »

Il y a des morts qui honorent une vie
Il y a des morts qui stimulent les vivants

Tu nous manques terriblement.
Ton oncle Jean Alain

samedi 29 août 2009

Repportages videos sur la marche







dimanche 23 août 2009

Mille roses blanches pour Dorian

Samedi une foule considérable, parents, amis, connus ou inconnus, a assisté aux obsèques de Dorian Naba Tigré BAMBARA.

Cette foule, a ensuite accompagné le cercueil, porté à l’épaule, de l’église au cimetière par tous ses copains, de solides gaillards qui se relayaient. Ils voulaient tous accompagner dans l’effort, leur camarade dans ce dernier voyage.

De cette marche silencieuse, de ce portage symbolique, de cette diversité se dégageait une formidable énergie.

Non la mort de Dorian ne restera pas un simple fait divers.

Les mots pour les condoléances sont difficiles à prononcer dans de telles circonstances, mais mon ami Jean m’a écrit cela,

Il est des morts qui honorent une vie.

J’ai envie de compléter en disant, il est des morts qui « boostent » les vivants.

Les obsèques de Dorian ont été précédées de longues veillées à Montussan mais aussi au Burkina Faso, à Ouagadougou, Boromo et Garango.

Bien sur la mémoire de Dorian était au centre de nos discutions, dans son jardin, devant sa volière à perruches, nous les parents (les vieux), mais surtout les jeunes, ses copains, ceux qui ont été témoins directs du drame et tous les autres, il fallait que l’on parle, que l’on essaie de comprendre l’incompréhensible, que la douleur et la colère soit verbalisées.

De ces longs moments d’échange dans la douleur, il nous est apparu dés le Dimanche soir que les annonces erronées dans les medias exacerbaient notre peine et attisaient la colère de nos jeunes. Il fallait d’urgence que la vérité sur les circonstances du drame soit connue de tous. Spontanément l’idée d’un blog a surgi.

Il a fallu plusieurs jours pour qu’enfin la presse révèle les circonstances exactes du drame, Dorian courrait plus vite que Jérémie...... et cela a fait du bien à tout le monde.

Et maintenant et après ?

Toujours dans nos palabres nocturnes, face à la volière de Dorian, est venue l’idée de donner naissance à une association qui aurait pour objet de sensibiliser les jeunes à la violence et d’interpeler nos élus sur l’insécurité à la sortie des boites de nuit.

C’est ainsi qu’il a été décidé de créer une association qui portera le nom Dorian et d’organiser une marche silencieuse le Vendredi 28 Août à 12H.

Le rendez vous est fixé Quai Sainte Croix, lieu du drame, et nous irons à la Mairie de Bordeaux.

Merci à vous tous pour votre présence, vos témoignages et votre générosité.

Il est des morts qui honorent une vie

Il est des morts qui stimulent la vie

Jean-Alain

vendredi 21 août 2009

Rixe de Paludate: « Dorian est mort dans les bras de son frère »

Jamais il n'aurait imaginé qu'une « banale embrouille puisse aboutir à ce drame ». Jamais il n'aurait cru être confronté à une « telle barbarie », sur les quais de Bordeaux, après une nuit de fête.

Jérémy, la vingtaine, est un ami d'enfance de Dorian Bambara, cet habitant de Montussan âgé de 23 ans, mort égorgé quai Sainte-Croix, dimanche, peu avant 6 heures du matin.

Il tient à raconter ce qu'il a vécu pour dire d'abord que cette affaire n'a rien à voir avec un règlement de compte entre bandes des cités. Que Dorian, qu'il a connu au collège François-Mauriac de Sainte-Eulalie, en cinquième, était « un type bien, toujours prêt à rendre service ».

Il explique par le menu, comment s'est déroulée la scène, telle qu'il l'a vécue. Peu avant 6 heures, ce dimanche matin, il se trouvait avec quelques copains sous le pont du chemin de fer, à Paludate, pour acheter des « kebabs ».

Au départ, ils étaient huit, cinq garçons et trois filles. Ils avaient passé la nuit en boîte de nuit, à La Plage, où ils se retrouvent souvent. Ils profitaient tranquillement de cette chaude nuit d'été. Avec l'insouciance de leurs vingt ans.

Un coup de téléphone

Le téléphone de Dorian Bambara sonne. Il apprend que son copain Greg, qui vient de partir avec sa petite amie en direction de la station de tramway Sainte-Croix, est en difficulté. Dorian n'hésite pas. Il se précipite, court en direction du conservatoire et arrive le premier sur les lieux de la bagarre qui est à l'origine de tout.

Jérémy, qui court moins vite, est sur ses talons. Il atteint l'arrêt de tram quelques instants après son ami Dorian. D'autres suivent. « Nous étions surtout inquiets pour Greg. Il venait de se battre avec deux individus qui l'avaient provoqué en faisant une réflexion sur sa copine. Il était en sang. Je l'ai transporté sur un banc devant le conservatoire. Pendant ce temps Dorian se tenait la gorge. On ne voyait pas de sang. On s'occupait de Greg qui avait reçu plusieurs coups de couteau au thorax, notamment. Nous n'avions pas encore compris que Dorian avait été blessé à l'arme blanche, lui aussi, au niveau de la carotide, dès qu'il était arrivé pour secourir Greg. »

Ensuite Dorian s'est senti de plus en plus mal. Il s'est allongé sur un banc. Son frère Tony était là. Avec sa copine, ils lui ont fait un point de compression au niveau de la gorge. Mais Dorian n'a pas survécu. « Il est mort dans les bras de son frère. C'est terrible. Il est mort devant nous. »

Personne n'a vu l'arme

« Les deux types avaient pris la fuite. Le plus maigre est revenu, dans mon dos, pour me faire je ne sais quoi. Les autres m'ont alerté, je me suis retourné et je l'ai pris par le col. Il est reparti », poursuit Jérémy. « Je n'ai pas vu d'arme. Personne n'a vu d'arme, mais les blessures semblent avoir été provoquées par des coups de couteau. Je ne sais pas lequel des deux individus en est l'auteur. »

Quatre jours après les faits, le jeune Bordelais ne veut pas de l'aide des psychiatres. Il se ressource auprès de sa famille et de ses amis. Pour lui, il n'y a pas mieux pour panser ses plaies au coeur. « Greg est toujours en soins intensifs, mais semble sorti d'affaire », précise-t-il.

Jérémy tient à rendre hommage à Dorian : « Un garçon tranquille qui aimait la pêche. Il était titulaire d'un bac pro en logistique et savait ce qu'il voulait faire de sa vie. Jamais, il n'aurait déclenché une bagarre », assure le jeune homme. « Je me dis aujourd'hui que s'il n'avait pas couru plus vite que moi, j'aurais pu être à sa place. Ce qui s'est passé, c'est inimaginable. Vraiment un truc de dingues ! »

Lors de la conférence de presse qui s'est tenue hier matin au tribunal de grande instance de Bordeaux, le vice-procureur Christian Lagarde ne s'est pas montré très loquace sur les détails de cette affaire. Il a toutefois tenu à souligner le travail « remarquable » effectué par les enquêteurs de la brigade criminelle de la sûreté départementale. Les policiers sont parvenus, deux jours après les faits, à identifier les suspects en « travaillant à l'ancienne » a indiqué le magistrat. « En faisant des recoupements à partir des témoignages ». Conformément aux réquisitions du parquet, ces deux hommes, deux Bordelais de 27 et 28 ans, ont été mis en examen hier pour « homicide volontaire, tentative d'homicide volontaire et vol ». Ils sont, en effet, poursuivis aussi pour avoir dérobé un téléphone portable à un autre individu dans le même secteur des quais au cours de la même nuit. Ils ont également participé à une autre bagarre, avant le drame.

Le parquet de Bordeaux a ouvert une information judiciaire et un juge d'instruction est chargé du dossier. Les deux mis en examen devaient être écroués dans la soirée.

Article original sur le site de Sud Ouest

Les auteurs présumés de la rixe mortelle de Bordeaux ont été écroués

Hier matin au cours d’une conférence de presse, le vice-procureur de Bordeaux, Christian Lagarde, a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire de la rixe mortelle de dimanche dernier qui a coûté la vie à un jeune homme de 23 ans, Dorian Bambara.

Les deux prévenus, « la petite trentaine, habitant à Bordeaux Nord », ont été mis en examen pour « homicide volontaire, tentative d’homicide et vol avec récidive ».

Les deux prévenus avaient en effet volé un téléphone portable, ce qui a permis à la police de les localiser. Retenus en détention, ils devaient être entendus par le juge d’instruction en début d’après-midi et l’un d’entre eux aurait déjà fait des aveux partiels.

Les deux ont déjà été condamnés par le passé pour « attaque aux biens », accompagnée de violence dans le second cas. Ce sont les recoupements des témoignages qui ont permis à la police de retrouver leur piste, dans un contexte difficile, au vu de l’heure du crime.

La rixe a eu lieu dimanche dernier au petit matin, peu avant six heures, entre deux groupes de jeunes « qui ne se connaissaient pas », quai de Paludate, au niveau du Conservatoire, près de l’arrêt de tram.

Les deux victimes revenaient de boîte de nuit en compagnie de six de leurs amis quand ils ont rencontré deux individus, visiblement alcoolisés, qui erraient dans le secteur. Une « embrouille » aurait alors éclaté sous un prétexte futile, un regard de travers, une provocation.

Puis « des injures ont été échangées, et ce furent rapidement des coups, puis des coups de couteau », jusqu’au drame : le jeune homme, originaire de Montussan, mortellement touché au cou, s’effondre sur place tandis qu’un de ses camarades, atteint de plusieurs plaies au thorax, est hospitalisé dans un état grave.

L’arme n’a pas été retrouvée mais la police dément qu’il s’agisse d’un tournevis, comme cela a pu être évoqué. Les amis de la victime, très choqués, ont été conduits à l’hôpital psychiatrique de Charles-Perrens.

Article original sur le site de Sud Ouest

jeudi 20 août 2009

Bonjour à vous tous

Amis collègues, connus ou inconnus, vous êtes très nombreux à avoir été touchés par la disparition tragique de Dorian.

Avant de vous parler des obsèques de mon neveu, je souhaite remercier tous ces gens, proches ou anonymes qui ont laissé des messages de réconfort à la famille et aux jeunes qui ont vécu de plein fouet ce drame.

Dorian, comme vous le savez ou comme vous avez pu le lire, était un non violent. A 23 ans il avait sans doute trop souffert de « discriminations » et s’était forgé une solide philosophie, il ne répondait pas à la bêtise et à la provocation , il aimait les gens pour ce qu’ils étaient et non pour ce qu’ils représentaient.

De là où il est, Dorian comprend sûrement cette haine qui nous ronge, mais je suis certain qu’il doit penser que ce sentiment qui bouillonne au fond de nous, cette énergie négative doit se transformer en une force positive.

Comme Dorian, qui a su trouver en lui cette formidable force d’aimer (les gens), ayons la force de trouver des solutions intelligentes, généreuses, constructives, pour faire que sa disparition tragique ne reste pas qu’un simple fait divers sordide.

Les agresseurs de Dorian auront la double peine, celle de leur conscience qui devra porter leur vie entière la mort d’un homme, et celle de la justice républicaine qui les conduira immanquablement derrière les barreaux.

La famille a obtenu du Parquet l’autorisation d’inhumation. Les obsèques auront lieu à MONTUSSAN : Samedi 22 Août à 10 Heures à l’église puis inhumation au cimetière de MONTUSSAN. "Venez avec une rose blanche"

Je ne peux pas terminer ce message sans vous parler de choses plus terre à terre.

Dorian était le troisième fils d’une famille pleine de la richesse du cœur mais financièrement assez démunie. Les obsèques de Dorian ont malheureusement un coût que la famille pourra difficilement assumer, aussi, pour ceux qui le peuvent, un don de soutient pourra être fait et déposé dans une tirelire à l’entrée de l’église.

Pour ceux qui ne sont pas de Bordeaux ou qui ne pourront pas être présents vous pouvez faire un don directement via le site en cliquant sur le bouton en dessous.






Si vous avez des questions, des doutes, des interrogations, n’hésitez pas à les déposer sur ce blog nous tenterons de vous y répondre.

Merci à toutes et à tous.

Jean Alain

Interview Radio France










Hommages à Dorian Bambara

Vous pouvez laissez vos messages ici en n'oubliant pas que Dorian prêché la non violence, merci. "Laisser un hommages en cliquant ici"

Chers amis

C'est avec une immense tristesse que je vous annonce que Dorian BAMBARA, 23 ans, mon neveu, fils de Moumouni mon frère adoptif et de Josiane, petit fils de Tiémoko Bambara mon second père, s'est fait assassiner, Dimanche matin, à l'arrêt de tram de Sainte Croix, victime d'un acte de violence complètement gratuit.
Venu en aide à son copain Greg, pris à parti par deux jeunes, au prétexte qu'il les regardait de travers, Dorian s'est fait égorger à l'arme blanche et est mort dans de les bras de son frère Antony.

Greg, admis au CHU dans un état critique est maintenant hors de danger.

Vous avez sans doute lu ou entendu que 2 bandes rivales s'étaient affrontées et que la rixe avait tourné au drame.
Cette "information" complètement erronée ne fait que rajouter de la peine à une famille effondrée par le malheur.
Durant 23 ans, DORIAN, enfant né de l'amour d'une blanche et d'un noir, a subit les humiliations racistes" habituelles" sans jamais répondre ou chercher querelle à qui que ce soit.
Il était beau, timide, poli, travailleur,serviable, généreux, il aimait la vie.Ses amis disent de lui que c'était un ange.

Notre société est malade, pourquoi tant de haine et de violence?
Pourquoi tant de malheur dans une société dite civilisée?
Comment est il possible que des médias puissent diffuser et relayer de telles désinformations?

Je vous remercie de rétablir la vérité chaque fois qu'il vous en sera donnée la possibilité, c'est le minimum que l'ont puisse faire en la mémoire de Dorian.

Jean Alain

Article SudOuest du 20 Août

lundi 17 août 2009

dimanche 16 août 2009